La dérive utopique d’un collectif de pirates qui ne veut pas sombrer: un appel à de nouveaux imaginaires contestataires.
Après Je suis devenue ma vérité, la Fribourgeoise Sarah Eltschinger propose l’histoire étrange et drôle d’un groupe d’individus autoproclamés pirates. Malgré les attaques des navires ennemis, ils et elles veulent se frayer un chemin vers un on-ne-sait-où-qui-n’a-pas-tant-d’importance. Leur bateau, c’est Le Carpatie. En 1912, il porte assistance aux naufragé·e·s du Titanic. En 1918, il est torpillé par un sous-marin allemand. À ce jour, l’épave repose au fond de l’océan. Ses occupant·e·s nous parlent pourtant. Ils et elles nous paraissent fous, pris·e·s par le souvenir d’un passé qui les réunit, mais sur lequel leur mémoire et leurs identités leur jouent parfois des tours. Des pirates parmi des pirates, pirates dans un monde où les institutions se sont effondrées pour laisser la place à une compétitivité extrême.
À l'issue de la représentation du vendredi 26 janvier, vous avez la possibilité de rencontrer la compagnie en "bord de scène".