Une interprétation de la gravitation universelle par le langage des corps dans une odyssée charnelle au travers de l’histoire musicale.
Fidèle au plateau d’Equilibre, Angelin Preljocaj explore la gravitation dans huit univers prêts à transcender la loi de la pesanteur. Au son de Bach, Chostakovitch, Philip Glass, Daft Punk ou encore Ravel, Gravité panache les influences avec une seule obsession, s’affranchir du poids des corps. Ils sont douze au plateau. Douze pour s’attirer, se repousser, chuter puis se relever, lutter coûte que coûte contre cette force qui les jette au sol, avancer malgré tout. Franchissant le seuil de nouveaux espaces d’écriture, le chorégraphe retourne au mouvement à l’état pur pour explorer l’essence même de son art, ses contingences, sa liberté. Une œuvre majeure, parachevée par une nouvelle version du Boléro, entre grâce et pureté.
« Gravité agit tel un accélérateur de particules chorégraphiques, fusionnant les univers de Preljocaj, du plus esthétique au plus singulier. Un état de grâce.» Artistikrezo