Après Lumen (prix spectacle suisse de danse 2020), Jasmine Morand revient avec un solo chorégraphique pour et avec Fabio Bergamaschi.
La soif de vitesse est le leitmotiv d’ARIA : l’élan, le souffle apportés au mouvement, l’aspiration à la rapidité, à la transcendance des lois. Vitesse, pesanteur et, quelque part au milieu, le corps, qui tombe, lutte, recommence. À la fois flottant dans l’espace et rampant tant bien que mal sur la Terre, attiré comme un aimant par son centre qui ne lui laisse aucun répit, l’humain est un être libre et asservi. Sur scène, le poids de la chair, le frottement de l’air, tout est obstacle, tout est allié. Mais il ne suffit plus de marcher. Il faut danser.
Le mercredi 11 mai, à la suite de ce spectacle, vous pourrez également assister à la performance de la Cie Linga : TRISKELION devant le bâtiment de Nuithonie.
Détournant un objet d’Art Populaire monopode, trois danseurs questionnent les relations étroites, complexes et pourtant consubstantielles que les sportifs tissent avec des objets, des équipements, dans la pratique de leur discipline.
Durée 20 minutes / entrée libre
chorégraphie : Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo
Interprètes : Ai Koyama, Raquel Miro, Csaba Varga
Co-production : Compagnie Linga, Musée Olympique