Un seul-en-scène en quête de sens, teinté de poésie, d’humour et de cruauté.
J’y vais, j’y vais pas ? Le comédien romand Antonio Troilo propose Tout ça, pour ça, un seul-en-scène sensible consacré aux heures qui précèdent l’incarnation d’une âme. Quelque part, dans un ailleurs de nuées, quelqu’un attend son heure. Il se questionne. Se projette. Qui seront ses parents ? Est-il désiré ? Où va-t-il naître ? Que fera-t-il de ces années qu’on lui offre ? Sous le bras, il serre une sorte de mystérieux manuel capable de le guider vers son entrée dans l’existence. Mais a-t-il vraiment le choix ? Ses rêves sont-ils à lui ? Son destin est-il écrit ? Ne ferait-il pas mieux de s’abstenir, d’observer de loin celles et ceux qui ont osé faire le grand plongeon dans la matière – parfois à leurs dépens ? Un spectacle tendre et touchant qui détricote avec légèreté (et un zeste de gravité) nos angoisses existentielles.