Un vaudeville féroce sur les déboires d'un homme ordinaire dans l'URSS des années vingt. Un quiproquo mortel qui se transforme en comédie loufoque sur l'ambition et l'absurdité de la gloire.
URSS, fin des années vingt. En pleine nuit, Sémione Sémionovitch, chômeur, endetté, mal logé, a faim. La Révolution est passée par là, avec son lot de désillusions. Alors, pour apaiser son angoisse et son estomac, il se rabat sur un saucisson au foie. S’ensuit une dispute de couple, qui lui fait claquer la porte en affirmant qu’il pourrait bientôt pousser son dernier soupir. Persuadée qu’il va mettre fin à ses jours, sa femme alerte aussitôt le voisinage. Et voilà qu’un bal macabre de personnages loufoques débarque pour tenter de s’approprier le drame. Ébahi, Sémione voit poindre la possibilité d’une gloire posthume : et si, en se tuant, il devenait enfin quelqu’un ? De cette satire humoristique interdite en 1928 par le régime soviétique avant même que la pièce ne puisse être jouée, le directeur du Théâtre National Populaire, Jean Bellorini, et sa troupe bâtissent une incroyable ode à la joie !
« Ils et elles ne sont pas moins de seize sur le plateau pour un rendu aussi musical que festif allant de l'accordéon slave à la chorale de banquet en passant par une reprise finaude de rock anglais. » RTS