Un questionnement poignant sur la (dé)colonisation des corps féminins et l’orientalisme dans notre société contemporaine.
Suite à Place, Tamara Al Saadi interroge ses origines irakiennes à travers les transmissions féminines. Leïla ne parle pas l’arabe. Sa mère a catégoriquement refusé de le lui apprendre. Mais comment appréhender ses racines lorsque celles-ci sont réduites au silence ? Un jour, elle rencontre Julien, jeune correspondant de guerre. Entre les deux amants vont se rejouer malgré eux des rapports de force et d’oppression issus de l’héritage colonialiste. Les générations d’ancêtres de Leïla et le déchaînement de violence vécu par les corps féminins durant les années d’occupation vont agir entre les lignes sur leur histoire d’amour. Peut-on mesurer les ravages d’un passé impérialiste ? Comment s’en affranchir ? Une réflexion brillante sur les mécanismes de soumission invisibilisés et sur les legs du racisme ordinaire.
« Tamara Al Saadi ouvre la voie à des générations de femmes et poursuit sa quête des origines avec sa pièce Istiqlal, bouleversante !» 24 heures