Michel Boujenah clôture sa magnifique trilogie par un vibrant hommage à ses racines tunisiennes et un regard plein d'humour sur l'intégration, le féminisme et la transmission intergénérationnelle.
En 1984, Michel Boujenah créait Les Magnifiques, un one-man-show en hommage à ses racines, qu’il s’était promis de réadapter tous les vingt ans. À peine sorti de la tournée de L’Avare, l’humoriste revient avec le troisième et dernier opus de sa saga, Adieu les Magnifiques, dont les personnages principaux, Maxo, Julot et Guigui Boutboul, sont trois juifs tunisiens immigrés en France. Comme leur auteur, les héros ont grandi : les parents sont devenus grands-parents. Mais les sujets abordés, l’intégration, les liens intergénérationnels et la nécessité de la transmission, restent universels et d’actualité. Et puis il y a Simone, l’archétype de la mère juive, bien décidée à devenir féministe… Un spectacle drôle et généreux, entre devoir de mémoire et hymne à la vie.