Après Je suis devenue ma vérité, la metteure en scène fribourgeoise Sarah Eltschinger adapte Présence de la Mort de Charles Ferdinand Ramuz pour la scène et les salles de classe.
1922, le romancier vaudois écrit un texte d’anticipation. Quelques mois plus tôt, il a fait chaud, très chaud, sur les rives du Léman. Alors il imagine. Une canicule
qui perdure suite à un problème gravitationnel, le climat qui s’emballe, les glaciers qui fondent, le niveau du lac qui monte, les gens qui s’effondrent dans les rues. Face à l’inéluctable, on s’affole, on se révolte, puis on pille grâce à la chute des interdits. Jadis dystopie apocalyptique, ce roman prend désormais des airs de reportage d’actualité. Quelle est notre responsabilité citoyenne face à l’effondrement annoncé ? Comment faire acte de résistance alors que la tentation de se laisser porter par le courant est si forte ? Une fable brûlante de modernité pour un travail salutaire de sensibilisation et d’éveil des consciences.