Sous l’œil complice d’un DJ fan de Claude François, Robert raconte, avec une bonne dose d’autodérision, la légende de sa naissance.
Le petit Robert pointe le bout de son nez en 1975. Signe distinctif: il est né d’une mère célibataire. Durant sa jeunesse, il va se construire, tel Luke Skywalker, avec l’absence d’un père que sa famille lui décrit comme étant tantôt mort, tantôt exilé ou marié. Alors il en imagine une figure paternelle fantasmée tout
en se tricotant des référents masculins de substitution. Ça tombe bien, ses grands-parents adorent la radio. Au plus fort des années 80, Sardou, Goldman et Dassin se chargeront de faire son éducation, sentimentale ou non. Une quarantaine plus tard, le grand Robert est acteur, auteur, metteur en scène et directeur de théâtre. Il s’intéresse aux bio-fictions et se dit variétologue. C’est l’âge des rétrospectives. De se faire plaisir, aussi. Depuis le temps qu’il rêve de parler des tubes qui rythment nos vies ! Mon père est une chanson de variété lui en donne l’occasion, avec son complice Adrien aux platines.