Après le triomphe de leur Locandiera, quasi comme, Brigitte Rosset et Christian Scheidt retrouvent Robert Sandoz pour une adaptation du grand classique de Molière.
Rejoints par le drolatique musicien Olivier Gabus, c’est en trio qu’ils vont donner vie aux treize personnages de cette comédie en alexandrins. Elle raconte les pérégrinations de trois femmes, Philaminte, sa fille Armande et sa belle-soeur Bélise, sous l’emprise d’un faux savant qui les hypnotise par sa supposée érudition afin de faire main basse sur leur fortune. Des rôles interchangeables à souhait pour une version résolument moderne qui oscille entre chant, danse et théâtre d’objets, où la versification cohabite subtilement avec des improvisations. Les interprètes n’hésitent pas à interrompre la pièce pour s’interroger. Un feu d’artifice de facéties !
« Les Femmes (trop) savantes ? est un feu d’artifice de propositions et de ruptures en tout genre pour exalter la comédie. »
Le Temps