Dans un langage scénique proche du théâtre physique, Je suis plusieurs raconte une histoire universelle, celle d’un personnage placé face à un choix crucial, un carrefour de vie.
Nous ne sommes pas seuls à l’intérieur de nous-mêmes. Nous sommes plusieurs voix, plusieurs « parts » qui nous composent, nous tiraillent, nous conseillent, souvent se contredisent et parfois sèment en nous la confusion. Il y a notre petite voix patiente. La jalouse. La sage. La rebelle. Celle qui veut réussir à tout prix. L’autre qui préfèrerait rester vautrée dans le canapé. À force de vivre avec soi-même, on finit par reconnaître ces parts qui sont en nous. On en aime bien certaines, on en déteste d’autres et on doit vivre avec toutes. Chaque part a sa fonction, sa raison d’être, son histoire. On apprend à les reconnaitre, parfois, à les aimer. Après le succès de La Poésie de l’échec, Marjolaine Minot et Günther Baldauf donnent corps à nos discours internes. Une création ludique qui nous amène à faire la paix avec nos « je » déchirés.